« Quel(s) scenario(s) pour expliquer l’origine des restes d’Homo naledi dans la grotte du Rising Star en Afrique du Sud? »
par Aurore Val
Une des sources d’informations majeures concernant nos ancêtres du Paléolithique provient du monde souterrain. Sur les parois des grottes de Chauvet, de Lascaux, d’Altamira et de bien d’autres, les Hommes et les Femmes préhistoriques ont laissé de remarquables témoignages de leur créativité artistique. Depuis la découverte de curieuses structures dans la grotte de Bruniquel en France, on sait désormais que les Néandertalien·nes fréquentaient eux-aussi le monde souterrain, pour des raisons qui nous échappent encore. D’autres espèces appartenant à la lignée humaine ont elles délibérément parcouru les boyaux sombres et les cavités humides des grottes karstiques ? C’est la question que soulève la découverte en 2017 de centaines de restes attribués à l’espèce Homo naledi dans la grotte du Rising Star en Afrique du Sud. L’origine de ces restes suscite un vif débat au sein de la communauté des préhistorien·nes. Les découvreurs du site ont proposé l’hypothèse audacieuse de pratiques funéraires mais d’autres scenarios méritent d’être considérés.