Apport des dernières découvertes archéologiques pour la connaissance de l’évolution de la ville de Besançon
par Claudine Munier
Depuis les années 1980, les résultats de six fouilles urbaines préventives d’envergure (3000 à 4500 m² de superficie pour 4 à 6 m de profondeur), ainsi que ceux d’une série de fouilles plus réduites et de diagnostics ont multiplié les données sur le patrimoine ancien de Besançon et de ses environs proches. Si le haut Empire romain était déjà bien étudié par les archéologues précédents, c’est surtout la découverte et l’étude d’occupations gauloises ou de l’Antiquité tardive, du haut Moyen Âge, de la fin du Moyen Âge et de la période moderne, qui ont permis de renouveler et de compléter nos connaissances sur cette ville. L’analyse approfondie des vestiges et la multiplication des spécialistes dynamisent la recherche. La dernière fouille en date, celle de la ZAC Pasteur, qui s’est terminée début 2012, est symptomatique de cette richesse d’informations apportée par une même fouille, pour laquelle plusieurs années d’analyses seraient nécessaires